Avec un jazz hybride inspiré par des grooves africains, des mélodies éthio-orientales et un dub pyschédélique ce groupe belge composé de 5 membres crée une atmosphère où les sons anciens et actuels se fusionnent pour donner un ressenti puissant, hypnotique et groovy.Leur second album « Artifacts » (2017) ayant été salué par la critique, le quintet belge est heureux d’annoncer la sortie de son très attendu troisième album intitulé « Future Flora », qui paraitra le 12 avril en vinyle, CD et digital chez Sdban Ultra.

Le groupe mené par le saxophoniste / flûtiste / compositeur Nathan Daems (Ragini Trio, Dijf Sanders, Echoes of Zoo), avec la participation de célèbres musiciens tels que le batteur Simon Segers (MDC III, De Beren Gieren, Stadt), le joueur de cornet à pistons Jon Birdsong (dEUS, Beck, Calexico), le claviériste Wouter Haest (Voodoo Boogie) et le bassiste Filip Vandebril (Lady Linn, The Valerie Solanas) nous emmène vers un univers singulier que seul Black Flower est en mesure de créer.

Alors que les premiers opus « Abyssinia Afterlife » (2014) et « Artifacts (2017) baignaient dans une atmosphère de personnages psychédéliques et mythiques, des sons anciens et des cultures modernes, le nouvel album « Future Flora » fait référence au pouvoir des plantes et à leur importance pour le futur.

« Future Flora » est une métaphore sur l’importance d’arroser et de nourrir des pensées révolutionnaires et des initiatives qui peuvent sauver notre monde. On peut le comparer aux plantes qui luttent pour leur survie contre les trottoirs des rues de nos villes. Ces « guerriers urbains » ont besoin d’eau pour survivre et grandir. Leur avenir et le nôtre dépendent entièrement de comment nous prenons soin du monde des plantes », dit Daems.

Le mélange hybride des sons et des rythmes de Black Flower est toujours présent sur « Future Flora », mais il y a néanmoins de la place pour une touche plus occidentale notamment avec des influences de musiques roumaines et de Maloya (La Réunion). Daems développe ses propres arrangements où des cordes et des accords d’influences occidentales, orientales et éthiopiennes sont fusionnées pour créer un vrai mélange d’instrumentation traditionnelle et de vibrations modernes électriques.

Le puissant groove sous-jacent est omniprésent, mais la place est laissée à la musique psychédélique , folklorique et expérimentale. Un morceau comme le nouveau single « Hora de Aksum » combine des rythmes modernes occidentaux avec des touches originales de musique des Balkans tandis que « Futura Flora » nous emmène dans un voyage jazz ethio-dub du 21e siècle agréablement psychédélique aux accents de Mulatu Astakte et Fela Kuti.

« L’impression générale qui domine est celle de force et de persévérance. Le sentiment que nous devons nous battre pour notre avenir et que nous devons le faire maintenant ! L’album dans son ensemble est jalonné par une atmosphère et des sons tourbillonnants, obsédants et délirants. Pour ceux qui ont déjà eu l’occasion de voir Black Flower à l’oeuvre en concert, cette énergie sera fortement reconnaissable, » ajoute-il.